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- Iguaçu -

Réveil à 6h - et autant dire qu'en tant qu'étudiante je déteste me réveiller à 6h pour aller à la fac, mais là je m'en fichais royalement, j'avais beaucoup trop hâte...

Quand enfin on a nos tickets, on prend le bus... Dans le parc d'Iguaçu, seuls les ambulances et les bus de tourisme peuvent y circuler, il est "fermé" mais c'est ainsi que ce milieu naturel exceptionnel est protégé... et c'est une bonne chose.

Le trajet en bus est assez long, mais quand enfin on arrive... le bruit des chutes confirme que, ça y est, j'y suis vraiment.

Nous descendons, et alors, s'offre à nous la première vue des "Cataratas do Iguaçu" (cliché ci-dessus).

Puis nous longeons les chutes.

Les Chutes d'Iguaçu se situent dans le Sud du Brésil, dans l'Etat du Paraná, à la frontière avec l'Argentine. La plus grande partie du parc naturel se trouve d'ailleurs côté argentin.

Les photos précédentes, je les ai prises au Brésil. Les suivantes, en Argentine.

Côté brésilien, peu de faune à observer, à part les très collants coatis, marsupiaux totalement habitués à l'Homme, qui vous regardent avec des yeux attendrissants.

Mais côté argentin, j'ai tout de suite été accueillie par les adorables geais acahés. Ils nous ont accompagnés pendant une partie du trajet avec leurs cris caractéristiques, ce sont des oiseaux peu farouches et curieux, vraiment sympathiques.

Outre les geais, il y avait plein d'autres espèces d'oiseaux qui nous approchaient à distance mesurée.

Et, forcément, tous ces oiseaux étaient des espèces inconnues pour moi.

Côté argentin, on écrit :

" Cataratas de Iguazú ".

Une longue passerelle nous guide jusqu'à la " Garganta del Diablo " (Gorges du Diable), l'endroit impressionnant où se jettent les chutes, dans un bruit assourdissant.

Trop de vapeur d'eau m'ont empêchée de prendre des photos correctes, mais le souvenir de tant de puissance est gravé dans ma mémoire.

En revenant des Gorges du Diable, j'ai une fois de plus été surexcitée à la vue d'un oiseau inconnu ressemblant à un héron, mais avec de curieuses couleurs.

Il s'agit d'un onoré rayé (" Socó-boi " en brésilien).

Et juste après, des touristes nous informent de la présence d'un caïman !

Pour moi, c'est comme le long des rives de l'Amazone que l'on voit à la télé, avec l'eau boueuse marron, les arbres en abondance et les caïmans qui se dorent la pilule. Et d'ailleurs, je n'étais pas si loin de ça...

Comme sur toutes les photos présentes sur le site, cette bête est sauvage ! Encore un moment magique...

L'oiseau d'en dessous, c'était encore une belle surprise :

Assise sur un banc en attendant le "train" pour rentrer, mon frère me dit de me retourner. Et là, je vois un magnifique petit passereau haut en couleurs juste devant moi. Sans réfléchir, je lui tire le portrait autant de fois que je le peux, sans même vérifier si les réglages étaient bons... et heureusement, ils l'étaient à peu près.

Il est parti aussi vite qu'il est venu, et je n'ai pas revu de paroare à bec jaune par la suite.

L'endroit qui suit m'a marquée particulièrement. C'était tout simplement magnifique : la vue, le bruit des chutes, la brume qui couvrait les arbres en face... Une photo ne suffit pas bien sûr, mais elle retranscrit assez bien la beauté des lieux. Un clic sur l'image s'impose d'ailleurs car elle est beaucoup mieux en grand ! ;)

Je crois être restée à contempler ce paysage près d'une heure...

De retour côté brésilien...

La jungle.

Les lumières de la forêt et des chutes en soirée sont grandioses.

Mais à moment donné, la nuit tombe, et il faut rentrer.

Et la nuit qui tombe sur les Chutes d'Iguaçu, c'est quelque chose. Il n'y avait plus personne.

Contrairement aux "touristes éclairs" nous sommes restés des heures à contempler les lieux, parfois longtemps à observer un unique panorama.

Je n'ai donc pas eu de regret à rentrer, même si je savais que cette vue des cataractes, cet arbre surplombant royalement les chutes aux dernières lueurs du jour, comme un (très bel) au revoir, serait la dernière.

...Et quelle vue.